Une photo, juste comme ça…

Voilà le bout de l’Australie ! Et ouais, on y est allé… La classe quoi 😀

La route vers Brisbane et l’arrivée mouvementée…

C’est à bord d’un bus Greyhound que nous partons pour Brisbane. Environ 8h de trajet pour 122aud, ce qui fait un peu cher, mais nous n’avons pas le choix étant donné que nous partons de Tamworth qui est une petite ville située en plein milieu du New South Wales. Les 8 heures de bus passent assez rapidement, et nous arrivons bien vite à Brisbane où nous sommes de nouveau livrés à nous même dans une ville que l’on ne connaît pas ! Dur dur après deux semaines de confort chez Andy ! Nous décidons de rejoindre le Backpackers où nous allons rester environ une semaine et demie à pied. Mauvaise idée, nos bagages étant bien lourds et notre connaissance de la ville très proche du néant !

C’est après une heure de galère que nous arrivons au Somewhere To Stay Backpackers, le meilleur backpackers de Brisbane à en croire leur publicité, trempés de sueur mais content d’être sur place. Sentiment qui ne durera pas longtemps pour moi, car je me rends bien vite compte au moment de payer la chambre que j’ai tout simplement oublié mon portefeuille dans le bus que nous avons pris… Gros coup de stress, juste le temps de déposer nos bagages dans la chambre et nous voilà à bord d’un taxi en direction du centre de transit de Brisbane où nous sommes arrivés il y a à peine une heure. Sur place, plus personne au guichet de la société Greyhound, et le bus est parti. Le sentiment que je ne reverrais plus jamais ce portefeuille m’envahit et à juste titre : un mois après Brisbane (oui, nous sommes en retard dans l’écriture du Blog, J ), je n’ai toujours pas mon portefeuille et je m’en suis racheté un autre made in Australia ! Le problème, c’est qu’à ce moment là, je n’ai plus mes cartes de crédit françaises et australienne, et c’est le week-end de la fête nationale australienne, donc les banques sont fermées… Gros coup de pot quoi… Mais comme disent les australiens, « No Worries » (même si je me suis quand même fait beaucoup de soucis lol), et grâce à David (merci à lui pour son aide d’ailleurs), j’ai réussi à bien m’en sortir. Et puis bon, maintenant j’ai un nouveau portefeuille avec l’Australie dessus ! La classe !

Quoiqu’il en soit, notre Backpackers est bien top : nous avons une grande chambre avec balcon, table et chaises (parfait pour nos petits apéros), douche et frigo ! Tout le toutim quoi J. Cerise sur le gâteau, le Backpackers propose une navette gratuite toutes les heures vers les points clés de la ville !

Bientôt, nous partirons à la découverte de Brisbane qui nous a tout l’air d’une très belle ville !

Barraba : ce n’est qu’un Au-Revoir…

Après deux semaines passées au sein du Backpackers d’Andy, l’heure est venue pour David et moi de passer à autre chose ! En effet, janvier se termine, et le nouvel an Chinois approche à grand pas. C’est décidé, nous passerons ce nouvel an chinois à Brisbane qui sera donc la prochaine étape de notre voyage !

Andy nous prépare une spécialité australienne pour notre dernier repas, à base d’agneau et de sauce BBQ ! Désolé, je ne me rappelle pas du nom de ce plat, mais je peux vous assurer qu’il était délicieux, tout comme chacun des repas que nous avons partagé avec notre hôte et désormais ami Andy.

Sans aucun doute, nous ressortons grandis de ce passage à Barraba. Grandis des rencontres que nous avons pu y faire : Andy dans un premier temps, puis Paul, Rob & Kate, et les autres amis d’Andy dont j’ai oublié les prénoms (décidément…) avec qui nous avons passé d’excellents moments. Grandis de notre première véritable expérience du Wwoofing après l’essai raté de Pendle Hill. A Barraba, nous avons pu en apprendre bien plus sur l’agriculture biologique et sur l’accomplissement de projets de construction (aussi bien en matière d’organisation que de techniques de construction). Cela nous conforte pour l’avenir : nous voyagerons en Australie en faisant du Wwoofing dans les endroits retirés où nous pouvons rencontrer de vrais australiens et partager leur vie pendant quelques semaines.

C’est également avec plaisir que nous avons beaucoup échangés avec Andy sur sa vie, sa façon de voir les choses, sa philosophie et son expérience de la vie en général. Je me rappelerais toujours de ce moment où il nous a dit que la clé d’un voyage réussi et riche en rencontres est de toujours se sentir chez soi, où que l’on aille. Lorsque l’on se sent chez soi, on est soi-même, et cela favorise les rencontres et les échanges avec les personnes qui nous entourent. Qu’il est important de faire de chaque rencontre que l’on fait une amitié d’une heure, de quelques jours, de quelques semaines voire plus. Cela ne peut nous être que profitable et cela alimente la richesse d’un voyage et les souvenirs que l’on gardera par la suite.

Dorénavant, nous ferons en sorte de faire de chaque endroit que nous visiterons un « chez-nous ».

Andy se propose très gentiment de nous accompagner jusqu’à Tamworth, à une heure de route de Barraba, pour que nous puissions embarquer à bord d’un bus pour Brisbane. Tel un ami de longue date, il est resté à côté du bus jusqu’à son départ où nous n’avons pas manqué de lui faire de grands signes d’au-revoir.

Nous quittons donc Barraba la tête pleine de souvenirs. Mais ce n’est qu’un au-revoir Barraba, nous serons de retour dans quelques mois comme nous nous le sommes promis avant de partir!

Un grand merci à Andy pour son accueil, sa générosité et ses bons conseils que nous n’oublierons pas de sitôt

Barraba : Le Tamworth Country Music Festival

C’est LE grand évènement annuel de la région : le Festival de Musique Country de Tamworth, et nous y serons ! Oui, vous ne rêvez pas, c’est quand même la classe de pouvoir dire qu’on a été présent lors de l’évènement Country le plus important de tout le pays J

Ce festival a donc lieu à Tamworth pendant une semaine durant laquelle une bonne centaine d’artistes donneront des concerts gratuits (et pas gratuits aussi parfois) dans la rue principale de Tamworth et dans les Pubs de la ville.

Andy nous y emmène un jour de grande chaleur, et une fois sur place, c’est en effet assez énorme. La rue principale de Tamworth est en effet très longue et tous les deux mètres (si ce n’est moins), il y a un artiste différent qui joue de la musique, du vieux fermier australien au jeune prodige de 7-8 ans qui joue mieux de la guitare que moi… J Tout cela est un peu bordélique d’ailleurs, car il est difficile d’écouter un morceau de musique country sans en entendre celui joué par l’artiste d’à côté. Mais bon, à la base, nous ne sommes pas vraiment amateurs de musique Country, donc on s’en fiche un peu…

En marge des musiciens, il y a également des animations de toutes sortes pour amuser la foule, comme ce vendeur de fouet australien qui essaye en vain d’apprendre aux gens à faire claquer le fouet, ou les multiples vendeurs de chapeaux de cowboy histoire d’avoir la country music touch 😀

Tout cela est bien sympa, mais après environ trois heures d’immersion dans l’univers de la country music, on commence doucement mais sûrement à se lasser. Ça tombe bien : Andy a fini les courses qu’il devait faire à Tamworth et propose de rentrer au bercail, chose que l’on fait rapidement.

En tout cas, le Tamworth Country Music Festival : on y était, et ça c’est la classe 😎

Barraba : rencontre avec Paul

Quelques jours après être arrivé à Barraba, nous avons eu la chance de rencontrer Paul, un homme d’une cinquantaine d’année (nous ne lui avons jamais demandé son âge en fait…), ami d’Andy et propriétaire d’un énorme chien baptisé « Reggie »

Paul passe souvent chez Andy pour discuter un peu, et accessoirement pour partager un peu de substance illégale à fumer avec Andy. Le fait est que Paul souffre de fortes douleurs dorsales, et que le moyen le plus économique pour lui pour calmer ces douleurs est de fumer du cannabis. Chacun verra cela comme il le veut, mais ça marche pour lui, même s’il s’agit d’une pratique illégale.

Nous sympathisons très vite avec cet homme qui ressemble comme deux gouttes d’eau à Frank Dubosc! Je ne sais pas si je l’ai mentionné dans les articles précédent, mais il se trouve qu’Andy ressemble comme deux gouttes d’eau à Johnny Halliday ! Nous nous retrouvons donc dans un village de 1200 habitants avec des sosies de célébrités française, ce qui était très amusant 🙂

Au cours de nos nombreuses discussions, nous apprenons que Paul est un artiste. Son art ? La « sculpture » d’objets en cuir. Paul a eu une vie très intéressante par le passé et a passé une longue période en Europe (il est originaire d’Ecosse à la base, mais a déménagé dans son enfance en Australie). C’est son « Boss » comme il l’appelait, d’origine allemande, qui lui a appris à travailler le cuir pour en faire de véritable oeuvres d’art. Il a vécu de son art à Paris, Londres, en Allemagne, au Portugal, connaissant des moments difficiles (il était SDF et vendait ses oeuvres dans la rue) avant de connaître le succès auprès d’un amateur fortuné de son travail grâce à qui il aurait fait fortune. Vérité ou mensonge : Marilyn Manson aurait en sa possession un masque de cuir « sculpté » par Paul, et de nombreuses célébrités auraient acheté ses oeuvres d’art.

Un jour, Paul nous invite à boire le café chez lui. Il a en effet acheté une machine à café professionnelle et veut nous faire goûter son café qui, parole d’Andy, est délicieux. Nous allons donc chez lui, dégustons son café (qui est en effet délicieux) et je (Thomas) lui demande si nous pouvons voir ses oeuvres d’art.

Il nous emmène donc dans son atelier où il nous montre ses fouets, ses sacs à main, ses couvertures de livre, tout en cuir ornementé de motifs taillés dans le cuir du plus bel effet. Soudain, il nous propose un truc énorme : faire notre propre boîte à tabac en cuir. Ni une, ni deux, nous acceptons, et Paul nous apprend à faire des sculptures en cuir à partir d’une vulgaire boite de tabac en acier. Qui aurait cru qu’on ferait une telle chose à Barraba ? Pas nous en tout cas… 🙂

Après trois jours de travail (à raison de deux heures par jour), notre boite à tabac en cuir est faite! Je pense que c’est le meilleur souvenir que l’on puisse jamais avoir de l’Australie. Un grand merci à Paul pour son extrême gentillesse, sa générosité et tous les bons moments qu’on a pu passer avec lui !

Barraba : photos en vrac

Barraba : escapade au Mont Kaputar

Suite au Paving Job, Andy souhaite nous remercier et nous offre une journée de congès pendant laquelle il nous prêtera son camion 4×4 pour qu’on aille faire un tour du côté du Mont Kaputar, plus haut sommet de la région de Tamworth.

Après nous avoir fait un plan bien détaillé, nous nous mettons en route David et moi, équipés de nos sacs à dos et de rations de survie pour l’après-midi 🙂

Mais l’aventure commence mal : nous partons un peu en retard dans un premier temps. Nous ne pourrons donc rester que grossomodo 2h30 au sein du parc national du Mont Kaputar. Dans un deuxième temps, malgré un plan très bien fait par Andy, nous réussissons à nous tromper de route. Nous perdons ainsi 1h de notre après midi à retrouver le bon chemin… Mais qu’à cela ne tienne, nous sommes sur la  bonne route et nous allons au Mont Kaputar !!

Pour s’y rendre, il est nécessaire de passer par des chemins ne pouvant être empruntés que par des 4×4, fermés à clés par des barrières (il faut donc laisser une caution de 25AUD pour avoir la fameuse clé qui ouvrira toutes les portes du parc national). Andy nous avait prévenu : Little Truck est vieux, mais il peut le faire. Il a néanmoins chargé l’arrière du camion de trois sacs de ciment afin d’éviter qu’il chasse de l’arrière dans les descentes (ce qui nous rassure vachement… lol).

Une fois sur place, il nous avait pas menti le Andy : une vraie piste de 4×4 qui secoue bien comme il faut, et qui renvoie le Space Mountain au niveau d’une vulgaire coccinelle de Bellewaerde 😀 ça secoue, mais c’est énorme ! Pour une première utilisation d’un 4×4, nous voilà servi. Dans un élan de bonté, David me laissera conduire le 4×4 sur le sentier, et même sans permis de conduire, c’est facile et riche en sensations fortes :D. Nous avons fait plusieurs longues vidéos de notre parcours en 4×4 mais pour des raisons techniques, il nous est impossible de les uploader sur le blog pour l’instant… Il faudra donc attendre pour les voir!

Nous arrivons vivant au sommet du Mont Kaputar. Nous gravissons les dernières marches qui vont nous mener au sommet de cette montagne de 1508m, du haut de laquelle il est dit que l’on peut voir 1/7e de l’Etat du New South Wales! Et on nous avait pas menti : ça tue, la vue est extraordinaire et le temps est assez dégagé pour qu’on puisse profiter d’une vue splendide (pas comme aux Blue Mountains par exemple…) ! Je dégaine l’appareil photo pour immortaliser la scène, et là, c’est le drâme : plus de batterie. ça valait le coup de prendre plein de vidéos dans le 4×4 tiens… Nous avons pu tout de même photographier les lieux avec nos téléphones portables, mais ça rend tout de même 10x moins bien qu’avec un appareil photo numérique…

Un peu degoûtés, nous regagnons le 4×4 pour aller sur un site différent. Le Mont Kaputar est en effet un ancien site volcanique autour duquel il y a de nombreux plateaux de lave solidifiée. En redescendant du mont, nous apercevons quelques kangourous sauvages intrigués par notre présence. Malheureusement, ils ne se laissent pas approcher facilement, sont très craintifs et se déplacent super rapidement ! Nous avons tout de même une vidéo enregistrée avec mon téléphone portable (maudite batterie d’APN…) !

Nous atteignons le plateau de lave quelques minutes plus tard. Le paysage y est très atypique, quasi désertique, mais une fois de plus la vue est imprenable… Malheureusement, le temps ne pouvant s’arrêter, il est maintenant l’heure de retourner à Barraba. En effet, le soleil se couche et nous ne pouvons nous permettre de faire du 4×4 de nuit sur les sentiers du parc national du Mont Kaputar ! Le chemin averse se faire sans trop d’embuches même si je réussi à donner quelques frayeurs à David qui a dû changer de caleçon après une descente un peu rapide 😀

Au final, encore une journée que nous n’oublierons pas de sitôt! Faire du 4×4 dans le Bush australien : ça c’est fait !

Barraba : le « paving job »

Une semaine s’est déjà écoulée depuis que nous sommes arrivés à Barraba lorsqu’Andy nous parle d’une de ses connaissance qui souhaite refaire sa terrace de jardin. Ce projet date apparemment de plusieurs mois et il souhaite profiter de notre présence pour l’aider dans cette tâche.

Nous n’avons pas grande expérience en carrelage de terrace, mais nous acceptons bien volontiers de l’aider (en même temps, on est obligé, sinon on crève de faim lol). Seulement, comme il fait beau et chaud tout le temps en Australie (héhé), le coeur de la journée n’est vraiment pas propice au travail. Il faudra donc se lever à 5h du matin tous les jours pour pouvoir arriver le plus tôt possible sur le site et profiter de la fraicheur de la matinée pour travailler!

L’amie d’Andy habite à Manilla, à environ 30mn de route de Barraba (tout est à environ 30mn de Barraba en fait lol) et s’appelle Dona. Elle habite dans une maison/ranch et possède beaucoup de chiens ainsi que des chevaux. Nous apprendrons plus tard qu’elle a eu un lourd passé qui fait qu’elle habite aujourd’hui seule avec ses enfants.

La surface à carreler n’est pas grande, mais le travail est conséquent : il faut détruire l’ancienne configuration de la terrace et bâtir une nouvelle terrace! Andy pensait que ce projet ne prendrait pas plus de deux jours, mais il nous a fallu tout de même 4 journées de travail pour en venir à bout! Très intéressant, nous avons appris à faire du ciment (pas compliqué mais bon), poser du carrelage, utiliser des techniques de mesure du sol pour le mettre à niveau, utiliser des matériaux basiques à des fins décoratives etc… Andy est un ancien ingénieur de l’industrie minière, par conséquent c’est une véritable mine d’or (sans jeu de mot) de connaissance dans le domaine de la construction et de l’utilisation optimale des surfaces !  Bref, maintenant, on sait faire une terrace! Si vous êtes intéressés, vous pouvez nous contacter… 😀

Ce petit job nous a également permi de manger les meilleurs hamburgers que nous avons jamais mangé dans un restaurant de Manilla où Andy allait nous chercher des casses-croutes histoire de reprendre des forces, ainsi que la bière au gingembre « Bundaberg » (hmmm…)

Vous pouvez voir le résultat de notre travail sur les photos, ainsi que le terrain de Dona.

PS : c’est également à l’occasion de ce projet que David a eu l’opportunité de conduire pour la première fois en Australie le véhicule de travail d’Andy, un camion 4×4 deux places comme on en voit beaucoup ici,  baptisé « Little Truck » par Andy, avec une large surface pour transporter des choses à l’arrière. Un peu déroutant au début, il a rapidement appris à avaler l’asphalte australien ! Une expérience bien marrante au final 😀

Pour Jérôme : Redback Spiders

Des Redbacks, en veux-tu, en voilà!

Il faut préciser que la Redback est très venimeuse, car sa morsure entraîne une nécrose de la peau à l’endroit de la morsure, accompagnée d’une forte fièvre, d’hallucinations, d’une accélération du rythme cardiaque, etc etc.

Elles peuvent tuer des enfants en bas âge ou des personnes âgées ou atteinte de maladie.

Dans un petit job que nous avons récemment effectué, nous avons dû en tuer une quinzaine 😀 Flippant, lol

PS : désolé, pas de gros plan, il y avait trop de toiles d’araignées (invisible sur les photos) devant pour pouvoir effectuer un gros plan qui ne soit pas flou…

Barraba : une journée chez Rob & Kate

Comme précisé dans l’article précédent, notre première journée à Barraba se déroulera chez Rob &Kate, une famille vivant à ½ heure de route de chez Andy. Après un rapide petit déjeuner où je (Thomas) teste une nouvelle fois le Vegemite (beurk…), nous nous mettons en route avec Andy. Une demi heure de route plus tard, nous arrivons à l’entrée de la propriété de Rob & Kate, qui fait tout de même 4km sur 4. Ça secoue sévère, et Andy est obligé de relever sa Subaru et de passer en mode 4×4. La route est très caillouteuse jusqu’à la maison où nous sommes accueillis par Kate et la femme d’un autre fermier des alentours venu donner un coup de main pour le week-end. Au programme de la journée : construction d’un enclos qui servira au stockage du bétail au sein de la propriété. Très vite, nous regrettons de ne pas avoir embarqué notre appareil photo avec nous car Kate recueille des animaux blessés, et possède des Kangourous et deux chouettes (appelées Mopmop à cause de leur cri particulier) quasi apprivoisés. C’est la première fois que nous approchons de tels animaux d’aussi près, et que nous pouvons les caresser sans qu’ils soient méfiants. Autant dire que c’est assez impressionnant !

Mais ce n’est pas tout ça, il va bien falloir se mettre au travail. Nous rencontrons enfin Rob, accompagné de son fils Adam qui lui ressemble comme deux gouttes d’eau, le propriétaire du terrain qui grand et assez barraqué ! Ils nous expliquent rapidement comment procéder pour planter les piquets, chose que nous faisons immédiatement. Après quelques piquets plantés, les cloques aux mains se font déjà ressentir : nos petites mains d’européens ne font pas le poids face au travail requis dans une ferme australienne ! On nous explique ensuite que l’on doit creuser deux trous d’à peu près 1m30 de profondeur à l’aide d’un « Black Snake » (sorte de longue tige en métal très lourde au bout pointu qui, lorsqu’on la laisse trop longtemps au soleil, chauffe et peut faire très mal quand on veut la ramasser (d’où le surnom de Black Snake !)) et de pelles. Bref, ça va pas être du gâteau tout ça, et on va pouvoir suer toutes les bières englouties la veille chez Andy !

Après une heure ou deux de travail, on nous appelle pour aller manger. Au menu, des œufs, du bacon, des crudités et des toasts avec du café. On s’empiffre pour reprendre des forces avant de retourner travailler. Une heure après, Rob revient pour constater que l’on a finalement terminé le premier trou (ouf !) et nous invite à aller… Déjeuner ! En effet, le repas précédent n’était qu’un brunch ! Ils bouffent beaucoup ces Australiens ! Le déjeuner est en fait une montagne de sandwichs jambon-crudités avec une pointe de pickles, sans doute les meilleurs sandwichs qu’on a jamais mangés ! C’est la pense bien remplie que l’on retourne travailler, et que l’on découvre l’utilité de notre trou : il y sera introduit une souche d’arbre qui servira de porte à l’enclos pour le bétail. C’est assez joli et ça fait plaisir de voir le résultat de notre travail, qui semble plaire à Rob (tant mieux car on a sué pour le creuser ce trou !!)

Il s’agit maintenant de passer au deuxième trou pour lequel nous serons aidés par Andy qui nous montre rapidement la limite de son endurance : 56 ans, gros fumeurs et descendeur professionnel de Toohey’s New (bière australienne), rien que ça ! Nous creusons chacun notre tour et discutons un peu avec Andy avec qui nous faisons encore plus connaissance lorsque Rob se pointe avec… Des bières ! Vraiment sympa ces australiens ! Vers 17h, le deuxième trou est terminé, pile à l’heure pour la fin de la journée de travail. Tout le monde se regroupe autour d’une grande table située devant la maison, où nous mangeons (encore) des muffins faits maison (délicieux) et buvons des bières. Andy et Rob fument également des cigarettes qui font rire… Décidément, on est tombé dans un endroit… particulier ! Tout cela nous complique la tâche quand il s’agit de comprendre ce qu’ils se racontent entre eux (ils ont un accent australien très prononcé assez difficile à comprendre les premiers jours).

Rob nous invite ensuite à aller faire un tour de sa propriété en 4×4, et c’est en étant tous très joyeux que nous allons faire un tour de 4×4 sur son immense terrain : un lac où ils font leur lessive à l’ancienne, des arbres à perte de vue, des perroquets partout, de gros rochers et des chemins bien rocailleux qui transforment la balade en 4×4 en tour de montagne russes ! Et là on se dit : l’Australie, ça tue !  Rob nous confie qu’il s’est perdu plusieurs fois les premières fois (cela fait 6 ans maintenant qu’il habite là). Nous regagnons la maison où nous nous apprêtons à…manger ! Rob fait un grand feu de bois juste à côté de la table pour nous tenir au chaud toute la soirée, et nous mangeons un délicieux repas. Rob s’esclaffe : « voilà pourquoi vous avez travaillé ici toute la journée ! Pour avoir un bon repas comme ça en récompense ! ». Le repas fini, les enfants rentrent à la maison pendant que les adultes jouent aux cartes. Nous-mêmes jouons aux cartes avec les enfants qui se rendent compte que nous les français, on est pas des petits joueurs 😀

Nous quittons l’endroit vers 23 heures pour regagner le Backpackers d’Andy, après avoir passé une journée assez énorme chez Rob & Kate que nous ne sommes pas prêts d’oublier ! PS : sur les deux seules photos : Rob, et un Kangourou que Kate emmenait chez le vétérinaire quelques jours plus tard. Les deux photos ont été prises au Backpackers d’Andy.


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